Une chambre où trônait un grand lit, des bougies soigneusement semées sur le parquet pour y conduire. Des cordes sur le coin d’un oreiller. C’était le décor de ce rdv que j’attendais avec impatience. Celui de mon jouet sexuel du jour. Appelons-le D.
D était un jeune homme de moins de 25 ans que j’avais initié à l’art de se soumettre sans broncher aux caprices d’une dame. Mon plus grand plaisir était de le provoquer et de le frustrer, j’avais pour cela à ma disposition ce soir là peu de matériel, mais le principal : ma perversité.
J’avais revêtu une combinaison noire intégrale, douce, qui s’ouvrait par une fermeture éclaire par le devant et moulait mon corps dans un fuseau délicieux. On ne pouvait pas vraiment rater les courbes de mes hanches, de mes fesses, de mes seins. Ni le fait que je pouvais l’ouvrir d’un seul geste s’il m’en prenait l’envie.
L’envie d’ailleurs ce soir était claire. J’avais envie et besoin de jouir en utilisant un sextoy haut de gamme : le corps de mon jeune soumis D. J’étais dans cette période hormonale de grande cruauté qui me donnait une soif de sexe difficile à ignorer, j’avais l’agressivité sexuelle d’une panthère, et D en aurait largement pour son argent.
J’adorais qu’il me paie pour cela. J’aimais le lui rappeler aussi. Lui montrer sa posture d’homme soumis et jouir de lui de toutes les façons possibles.
Lorsqu’il s’annonça, je lui indiquais le code de l’entrée et de l’étage, et laissais la porte entrouverte. Je lui ordonnais de suivre les bougies une fois rentré dans l’appartement que j’avais laissé ouvert. J’attendais assise sur le lit, jambes croisées et corde en main , en écoutant le bruit de ses pas dans l’escalier puis dans l’appartement. Délectable moment que le bruit de pas dans l’attente… J’ai écrit un bref texte à ce sujet à la façon de Philippe Delerm et ses « premières fois » , je vous la raconterai .
Lorsqu’il entra dans la chambre, encore vêtu de sa veste, je pris un malin plaisir à lui intimer de se mettre à genoux, avec un sourire vicieux. Là, je lui passais un collier de cuir que j’avais rangé dans mon sac et je retirais les vêtements qui l’encombraient, tous ses vêtements. Je le laissais en chaussettes. Humiliant n’est-ce pas ?
Soigneusement, je lui ligotais les mains, et je lui ordonnais de la fermer, puis je l’attachais au lit dans un silence plein de promesses. Campée sur mes talons aiguille , je fis le tour du lit en le jaugeant, le titillant d’un index traînant,
- Tu vas être un bon sextoy aujourd’hui et tu vas me rappeler la règle d’or du bon sextoy. Vas-y, je t’écoute.
- Faire jouir maîtresse avant d’espérer jouir à son tour.
J’acquiesçais.
- Je vais te faire jouir aujourd’hui. Oui. Si tu fais bien ton job, tu auras droit à une vidange de couilles en règles.
Mais rien n’étant jamais sans contrepartie avec moi, j’avais une idée derrière la tête. Je le chevauchais en le toisant, retenant entre mes doigts aux ongles longs et vernis son menton. Puis sans cérémonie, je m’asseyais sur son visage, avec la ferme intention de l’utiliser pour me lécher sans me soucier qu’il manque d’air ou non. J’écrasais littéralement mon cul sur face, puis, sentant qu’il commençait à suffoquer, je défis le haut de ma combinaison pour venir me pencher sur lui et lui coller une petite gifle en lui ordonnant de lécher.
- Lèche mes seins, montre ta langue, esclave à queue.
J’en profitais pour frotter mon sexe habillé sur le sien en va et viens, l’écoutant gémir. Je me délectais de sa langue sur mes tétons, les seins émergeant de la combinaison, et je lui rugissais de faire mieux. Mon jeune soumis déjà transpirant tétait vigoureusement et pour mon plus grand plaisir, comme si sa vie en dépendait. C’est beau la fougue de la vingtaine…
Mes doigts continuèrent à défaire la fermeture éclair de mon vêtement jusqu’au nombril, puis je me déshabillais complètement sur lui, en profitant de son air perdu et désorienté du fait de sentir enfin ma peau sur la sienne.
- Tu es le meilleur lécheur de chatte que j’ai sous la main, alors tu vas lécher jusqu’à ce que je jouisse, jusqu’à ce que tu aies mal à la mâchoire.
Accroupie et toujours en talons sur le lit, je collais mon sexe nu et chaud sur sa bouche et me masturbais avec, soupirant de sentir sa langue servile me fouiller. Les yeux clos, la main agrippant ses cheveux pour donner le mouvement, je l’utilisais comme un objet, je le déshumanisais complètement. C’était ce que je préférais. Je l’imaginais dans des postures encore plus dégradantes, et laissais monter le plaisir, je tirais sur ses cheveux au moment où il devenait un peu trop lent et je finissais par jouir bruyamment sur son visage, lui arrosant au passage la face de cyprine bien chaude. Je pouvais être très longue à jouir, et je n'avais que faire de n'inconfort de mon soumis.
Reprenant mes esprits, je ne perdais pas de vue ma promesse, en bonne maîtresse que j’étais. Lentement, je me retirais en lui tapotant la joue et en le gratifiant d’un « bon sextoy » , je libérais ses mains des cordes puis je me plaçais à ses pieds, les encerclant de mes doigts et je relevais ses jambes dans une posture gynécologique plutôt humiliante. Le genre de posture qu’adorent les Sissy pour se faire prendre le cul. Le fixant d’un œil narquois, je murmurais.
-Je vais te faire jouir, mais ce sera sur ton propre visage.
Je vis son air stupéfait et décontenancé et j’y pris un énorme plaisir, dans un sourire pervers.
J’ajoutais :
- Et quand tu auras fini, je te mettrais en cage et je garderai la clef jusqu’à ta prochaine visite.
Il fallait bien que j’apprenne à mon jeune soumis que l’on n’a rien sans rien dans la vie, après tout.
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