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Photo du rédacteurMadame de B

La clef


A la maison , c’était elle qui commandait. Son mari était un homme soumis sexuellement, elle ne lui offrait plus d’intimité depuis des années. Mais elle régnait sur sa queue et contrôlait ses jouissances en le mettant en cage régulièrement, particulièrement lorsqu’elle partait en voyage ou chez son amant chez qui elle passait la moitié de ses nuits.

 Ce matin là, elle convoqua son mari de bonne heure, tandis qu’elle faisait ses bagages.


- Je pars pour le week-end, comme tu le sais, c’est l’heure donc de mettre ta cage. Va l’enfiler et reviens me montrer le loquet et me donner la clef.

- Oui Madame.


Il partit rapidement dans la salle de bain pour s’exécuter, car il le savait, l’érection n’était pas loin lorsqu’elle l’appelait à s’encager. Et si il était trop gonflé pour rentrer dans sa cage, dieu sait ce qu’elle lui ferait. Il redoutait ses colères et ses sentences, elle pouvait être si douce mais si cruelle et si perverse parfois. Il savait qu’il allait rester encagé deux jours, il s’était préparé psychologiquement. Il revint lui donner la clef qu’elle mit autour de son cou, tandis qu’elle inspectait la fermeture de la cage. Elle approuva d’un mouvement de menton, termina son sac et s’en alla en lui ordonnant simplement d’être « bien sage » .


Durant le voyage, elle rangea la clef dans la poche de son sac pour éviter de l’égarer, mangea un peu en regardant le paysage et n’eut pas une seule pensée pour le captif resté à la maison. Elle rejoignit son amant à deux heures de train, joyeuse, pleine d’envies. Celui-ci ne tarda pas à la contenter, et il passa deux jours à la baiser copieusement, dans toutes les positions, avec force, parfois tendresse, la remplissant de sperme partout où cela était possible. Parfois, entre deux rapports, elle appelait son époux, laissait le téléphone sur la table de nuit tandis qu’il était à l’autre bout du fil et laissait son amant la lécher ou la baiser sauvagement. Le mari soumis en devenait fou. L’amant devenait un complice pervers sans le savoir. Elle s’amusait à prendre des photos d’eux dans des moments intimes pour les envoyer à celui qui attendait sagement là bas… Elle lui faisait croire qu’elle avait laissé les clefs dans sa boite à petites culottes, le remplissant de faux espoirs, tandis qu’il les cherchait frénétiquement. Jamais elle n’aurait libéré sur bonne conduite et par compassion son mari. Bien au contraire. Tout le plaisir résidait dans sa frustration grandissante et son impuissance.


Lorsqu’elle rentra chez elle, il l’attendait avec des fleurs. Avait fait tout le ménage, était rempli d’espoir quant à sa libération imminente. Il avait les couilles si pleines avec les viles manœuvres de sa femme qu’il ne tenait plus et était prêt à faire n’importe quoi pour se libérer. Même les choses les plus humiliantes. Elle lui ordonna de se dévêtir et de porter des bas, et une petite jupe à volants. De défaire ses affaires, de les ranger, et de trouver la clef pour la lui remettre. Il plia tout soigneusement, mis le linge au sale, ne manquant pas de sentir l’odeur de sperme et de cyprine sur ses dessous. Insoutenable. Il avait eu des images de sexe tout le week-end en boucle dans la tête. Sa cage l’avait réveillé la nuit. Il avait fait des rêves érotiques et ne tenait plus. Il revint un peu penaud après avoir cherché dans le sac cette fameuse clef sans succès.


- Je n’ai pas trouvé la clef…

- Vraiment ?

- …

- Peut-être que je l’ai perdue.


Il eut un air effrayé sur le visage qui la fit rire.


- Ce sont les risques des voyages… On perd des affaires, parfois on les retrouve, parfois pas. Tu vas rester un peu plus longtemps que prévu en cage… N’est-ce pas que tu peux le faire ?

- Oui...


Elle ne ressentait aucune angoisse à l’idée d’avoir réellement perdu cette clef. Quant à lui, il était si coutumier de sa perversité qu’il n’était pas certain qu’elle n’avait pas fait semblant sciemment de perdre cette clef qui dormait en réalité dans une cachette de la maison… Cette situation inédite paradoxalement le rendait encore plus excité et tendu, il grimaçait en sentant sa queue gonfler subitement dans sa cage, beaucoup trop à l’étroit à l’idée d’être à la merci de son impitoyable épouse.


- Je la chercherai peut-être demain. Tu vas rester comme ça jusqu’à ce que je la retrouve. Et puisque tu ne peux pas te servir de ta queue, tu n’auras plus qu’à te servir de ton cul pour te faire du bien…


Il gémit d’excitation et d’exaspération mêlées et elle sourit cruellement. Elle savait bien comment cela allait se passer. Il allait devenir encore plus docile, encore plus attentionné, il allait la suivre partout comme un chien, pleurnicher le soir en la suppliant de la libérer pour jouir. Mais à la place d’une jouissance, elle lui tendrait un gode, ou lui ordonnerait de lui lécher les pieds. Elle n’aurait absolument aucune pitié pour sa condition.

Elle avait réellement perdu la clef. Du moins, perdu dans ses affaires. Elle ne mettrait la main dessus que quelques jours plus tard, sans stress, en la remettant bien en vue autour de son cou, et non pas avec d’autres clefs accrochées au dessus de son lit… Et lui, honteux de devoir se prendre le cul pour obtenir un peu de plaisir, n’oserait pas toujours le faire. Il savait bien qu’elle lui tendait là un piège. Car l’homme en cage qui ne peut se satisfaire que par le cul ne fait qu’augmenter son envie de jouir et son excitation en pensant se soulager momentanément. Il n’y a bien qu’une femme dominante pour aimer ces petites machinations là…


Lorsqu’elle retrouva la clef, elle l’arbora fièrement entre ses seins. Le doux son attira immédiatement l’attention du mari, comme le bruit de la gamelle attire le chien. Elle chercha le moindre prétexte pour le punir, lui rajouter des jours de captivité, tant et si bien qu’il devint absolument irréprochable. Anticipant toutes ses envies. Obéissant à ses moindres ordres. C’était une sorte de dressage, un lavage de cerveau, un formatage psychologique puissant que toute femme qui dominait son mari savait utiliser à son avantage. Et puis un beau soir…


- Viens ici, il est l’heure de te libérer.

- Oui Maîtresse.

- Baisse ton pantalon. Montre ta cage.


Elle introduit la clef dans le barillet. Mais ma clef ne semblait pas correspondre. Elle éclata de rire.


- Ce n’était pas la bonne clef… La bonne est avec les autres clefs de soumis, là bas, accrochée depuis des jours sous ton nez… Tu ne t’en es même pas rendu compte ? Tu n’as pas essayé de te libérer en essayant d’autres clefs ?

- Non …

- Quel bon soumis… Allez, pour te récompenser, tu vas me lécher bien longuement. Et si je suis satisfaite, je te libérerai….


Fin

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